vendredi 23 novembre 2012

Quand elle nous étreint...


L’émotion cherche son chemin
Parmi pensées et sentiments,
Resurgit dans le cœur humain
Trouvant sentier habilement !

Forte ou ténue elle prend place
Et s’étend en nous librement,
Elle est spontanée, tenace
Et se cramponne effrontément

A nos lambeaux sentis, pensés,
S’accrochant de toute sa force
Et envahit la voie tracée
Par paroles, événements…

Abandonnés ou résistants,
Nous l’éprouvons en nos entrailles
Où elle coule doucement
Ou plutôt les tient en tenaille !

Que serions-nous sans émotions ?
Enveloppes vides ou bien flasques…
Mais submergés, nous ne pouvons
Agir ou dire avec mesure…

Aussi laissons-les se calmer,
Atténuer en nous leurs vagues,
Pour retrouver sereinement
Façon de bien nous comporter !

Ainsi de notre vie d’humains,
Nous pourrons goûter tout le suc
Et tenir fermes entre nos mains
Les rênes de notre existence !

Emotive ou bien lymphatique,
Notre nature se détendra !
Se voulant sérieux ou ludique,
Notre destin s’accomplira !

Le 23 novembre 2012
© Ghislaine Renard

vendredi 16 novembre 2012

Nouvelle distinction, cette fois pour Pérennité

Je viens d'apprendre que j'ai obtenu le 3ème prix dans la section Auteurs étrangers au Concours gratuit artistique international organisé par l'Association Millen'Arts Défis dans le cadre du Millen'Art Journal avec le poème suivant (intitulé Pérennité) :


Cœurs et corps se confondent
En un élan fervent
Et l’amour se distille
En tendresse profonde !
Les mots douceur
Ont émaillé le jour
Ponctués d’un baiser
Ou d’un geste effleuré.
Les amoureux au fil des ans
Ont accumulé l’affection
Qui ne se compte mais s’exprime
Ainsi de diverses façons !
Qui prétend donc qu’aimer
Ne peut durer toujours ?
Que le début d’un sentiment
Contient déjà sa perte ?
« Il n’y a pas d’amour heureux »
Vérité ponctuelle d’un quidam
N’est pas généralité !
Encore faut-il le cultiver…
Et s’il venait à s’étioler
Ne pas dans la désespérance
S’enfoncer…
Mais se reprendre à espérer,
Et conjuguer le verbe aimer !

Décembre 2011
© Ghislaine Renard

dimanche 11 novembre 2012

Ivres haïkus


Brume de conscience
Aux accents désespérés
Surgit en esprit.

Malgré l’alcool bu
Ses tristes pensées sont grises
D’anxiété diffuse.

Illusoire drogue
Aux promesses non tenues
Dans le crépuscule !

Et l’homme aux abois
Tangue dans la rue en pleurs,
Sa vie en lambeaux.

Juin 2012
© Ghislaine Renard

Sages haïkus


Le vieux sage écrit
Sa pensée sur parchemin
Pour la transmission.

Les jeunes liront
Les mots à eux destinés,
Le respect au cœur.

Il a vécu seul
Parmi d’étourdis humains
Sa méditation.

Croyant faire école
Il accumule trésors
Intellectuels.

Applique avec soin
Leur quintessence précieuse
Pour donner l’exemple.

La vie décidera
En ses probables disciples
De leur devenir.

Au noir crépuscule
D’une existence écoulée
Il mourra souriant.

Juin 2012
© Ghislaine Renard

Nouvelle distinction pour mes haïkus

Après un deuxième prix au CEPAL (Centre Européen de Promotion des Arts et des Lettres) pour mon Quintette de haïkus (voir message plus ancien), le deuxième prix du XVème Concours Caritatif International du Richelieu pour mon extrait de Haïkus en mosaïque, le Diplôme d'Honneur aux Ateliers d'Art de Servon-sur-Vilaine pour mon recueil Soubresauts du coeur, suivi de Sérénité, je viens d'apprendre par l'organisateur que j'ai obtenu le Diplôme d'Honneur pour mes Ivres haïkus et Sages haïkus au Concours Europoésie de l'Unicef 2012 à Paris.  Le prix sera remis le 19 novembre à la Mairie de Paris XVème.
Les voici ci après dans les deux messages qui vont suivre.
Pour rappel, j'avais obtenu diplômes et médailles une fois d'argent, l'autre fois de vermeil à l'Académie Internationale des Arts Contemporains en Belgique (Soignies) pour mes recueils sous forme de brochures artisanales.
Tous ces poèmes et recueils témoignent d'une évolution du style et de l'auteur.
© Ghislaine Renard

samedi 3 novembre 2012

Mots "pour de vrai"


Quand tu cries…
                J’ai envie
De tout quitter !
Je hausse le ton…
                Sous l’agression !

Quand tu t’énerves,
Je panique, je riposte !

Quand tu me houspilles,
                Hyper rapide,
J’en perds tous mes moyens !

Et quand il arrive…
                Que tu me dénigres,
                Que tu m’insultes,
Je me fâche d’un ton sec,
Je me ferme et barricade
L’accès à mon cœur !

Mais quand tu es doux,
                Je me sens en harmonie !
Quand tu m’enlaces,
                Quand tu m’embrasses…
Je te réponds spontanément !

Quand tes caresses…
        M’offrent l’ivresse,
Quand nos deux corps…
                S’épousent encore,
Je me sens femme assurément !

Les mots, tes mots…
                Je les préfère tendres,
                Passionnés ou rieurs !
De la fusion à l’harmonie…
                Cela reste notre vie !
Que ton amour inébranlable,
Parfois à ton insu cruel,
                Permette qu'elle soit jolie !

Le 2 novembre 2012
© Ghislaine Renard      

dimanche 21 octobre 2012

Unicef en acrostiche

Union utopique et efficiente d'un peuple
Né des débats d'idées et de la volonté
Internationale, continents mêlés et
Certains de la  nécessité urgente
Et active de tous les maillons humains à
Former chaîne d'espoir et de solidarité.

Ecrit ce 21 octobre au concert de Romy Perrier
© Ghislaine Renard

samedi 20 octobre 2012

Séance de cinéma solidaire à Nivelles


La jeune salle piaille !
Les ados sont fiévreux.
Nivelles des Mondes attend
Avec son film Le Havre,

Eclairage studieux
Des problèmes du Monde.
Ils ouvrent leurs cœurs grands
Aux pellicules neuves.

Que retiendront-ils
Du chaos qui mène l’univers ?
A s’adapter très vite
Sous peine de disparaître.

Ils forment notre espoir
Forces vives prêtes déjà
A œuvrer en famille
Pour le bien de la terre,
Des océans, des mers,
Des ruisseaux et rivières :
Du plus petit au plus grand,
Pour la santé des êtres !

En cet après-midi,
Ils paient de leurs derniers
Leur solidarité
Avec tout le Tiers-Monde !

Une vraie publicité
Par des cœurs généreux
Pourra oxygéner
Les poumons altéens.

*Altéo, association chrétienne
D’invalides, valides et handicapés.

Le 16 octobre 2012
© Ghislaine Renard

dimanche 14 octobre 2012

Parenthèses


La lumière s’éteint
Sur la ville endormie
Et je porte en ma chair
Les stigmates du jour.
La nuit génère alors
Un certain renouveau
Jusqu’à l’aube naissante
D’une nouvelle plage.
J’y inscrirai sans peur
Une page neuve
Où s’imprimeront sages
Les images vécues…
Et quand le crépuscule
Y reviendra s’étendre,
Il y sera promesse
De l’éclosion d’un jour.
Ainsi au fil du temps
Se dérouleront nos vies,
Nous menant pas à pas
Vers l’extinction des feux.
De nos braises de vie
Restera en latence
La trace sur laquelle
Bâtit la descendance !

Le 8 octobre 2012
© Ghislaine Renard

vendredi 28 septembre 2012

Haïkus d'adieu provisoire

Tant de patience
s'use au fil du temps perdu
sans verser de pleurs !

L'amour s'est enfui
calfeutré dans la valise
de tous les non-dits !

Mais je le connais,
il s'est fait la malle soudain
pour mieux revenir.

Il récite l'adage :
pourchassez-le par la porte,
il revient au galop !

Et s'il arrivait
que je m'en plaigne ce jour,
il ricanerait !

Adieu sentiment,
sempiternel récurrent
de mes jours et nuits !

Le 29 septembre 2012

jeudi 9 août 2012

Sur la ligne du temps

Sur la ligne du temps, notre vie s’écoule
Et nous offre des joies ainsi que des tourments !
Elle est comme une mer lointaine dont la houle
Charrie dans ses vagues tous les événements.

De l’heureuse naissance à la paisible mort
L’existence nous sert à grandir en humains,
Améliorer sans cesse ce que donne le sort,
Pour le croyant c’est Dieu qui ainsi tend les mains.

Qu’il ait la foi ou non, l’homme appelé à vivre,
Faire croître ses dons, fleurir ses qualités,
Peut trouver l’amitié, l’amour qui le délivre
De toutes lourdes chaînes traînant l’obscurité.

Il s’arrime au meilleur de lui-même, enchanté
Du cadeau que lui offre le parcours sur la terre,
Parenthèse éblouie, fragment d’éternité,
Malgré de vraies épreuves en ce grand univers.

Le rythme des années garantit du bonheur,
S’il n’est pas continu, du moins en suffisance !
Mais quel serait le prix accordé à cette heure
Heureuse si l’usage en était l’abondance ?

Quand se succèdent douces, les marées infinies
Les jours nous satisfont, notre destin nous plaît
Mais que souffle soudain la tempête inouïe
C’est le chaos qui, dur, nous détruit, nous défait.

Les vécus les plus noirs s’ouvrent à la lumière
Lorsque du positif, de l’affectif, du tendre
Touchent les cœurs durcis, offrant un soutien frère
A l’humanité vraie qui les fait se détendre.
© Ghislaine Renard le 5 août 2012

mardi 31 juillet 2012

Donner du sens

Le temps est mitigé,
Toujours les gens se plaignent !
Trop de pluie, trop de soleil,
Trop de vent, de nuages…
Un climat tempéré
A bien des avantages !
Les saisons se succèdent
Trouvent charme à mes yeux,
Même parfois l’hiver !
Les tropiques ont cessé
De me manquer chaque année.
Que le ciel pleure ou rie
Moutonne ou laisse libre cours
A son souffle puissant,
Mon cœur s’est détaché
Des contingences prévisionnelles
Et effectives
Pour danser sa gigue*
Indépendante et variée !
Sur le chemin de notre vie
Nous changeons chaque jour
Et l’être que nous étions hier
Est à la fois constant et différent
D’aujourd’hui et demain.
Dans la famille humaine,
Notre maillon d’existence
Forme la chaîne de l’avenir.
Puissions nous parfaire son aspect
Pour que dans les nuits temporelles
Des passé, présent et futur,
Notre vécu prenne tout son sens !

31 juillet 2012
*Clin d’œil poétique à André Bialek, chanteur
© Ghislaine Renard
                       

samedi 14 juillet 2012

Malgré la pluie

Malgré la pluie
Mon cœur se rit
Du temps maussade !

Ne faut-il pas
L’apprivoiser
Tel qu’il paraît ?

Si notre esprit
Ne s’y attarde,
Le jour sourit !

Chanter, danser,
Cueillir l’amour,
Et se fleurir !

Mais si dehors
Le soleil tarde,
N’y plus penser.

Ne rien changer,
Vivre la vie,
Malgré la pluie !

Juillet 2012
© Ghislaine Renard

dimanche 10 juin 2012

Ode à l'amitié

Dans le silence d’un dimanche
Sonne strident le téléphone !
C’est l’amitié au bout du fil
Et la joie dilate le cœur.

Comme il est gai de recevoir
L’obole douce en attentions
Et de rendre du même ton
La chaleur dont l’esprit rayonne !

Les amis sont avec l’amour
Du mari et de la famille,
Ce qui donne à la vie valeur,
Charme et pleine satisfaction.

C’est là un bien indispensable,
Gratuit et de bon cœur offert,
Qui colore notre existence
Et lui confère tout son prix !

Dimanche 10 juin 2012
© Ghislaine Renard

vendredi 27 avril 2012

Soir d'été

Ce poème a été sélectionné au concours de la Bibliothèque Jean de la Fontaine à Ath.  Il a été publié dans le recueil collectif Le printemps des poètes 2012 chez Chloé des lys.

Dans la fraîcheur veloutée du soir,
Les parfums aux fragrances fugaces
Se mêlent à la douceur marine
Pour enivrer les plus fins odorats !

Les amoureux dans le vaste jardin
Appellent la lune à la rescousse
De leurs sentiments ardents et heureux
Pour baigner de sa clarté leur union.

La nature semble alors ébaucher
Un cadre propice à leur idylle,
Et favoriser ainsi sa durée,
Si les baisers sont encore furtifs.

Echappant à la notion du temps
Les promesses se font éternelles
Ainsi que sont à tout amour naissant !
Franchiront-elles le cap de l’année ?

De l’angle où je les observe tous deux
Je leur souhaite un bonheur en secret.
Puissent-ils vivre une belle histoire…
Qui rencontre leurs espoirs les plus fous !

L’amour n’est-il pas le plus beau présent
Que nous offre la vie au passage
Dans ce monde abruti de durs conflits
Et de guerres les plus assassines ?

Ghislaine Renard

jeudi 12 avril 2012

Distinction pour mon dernier recueil

Pour mon recueil Soubresauts du coeur, suivi de Sérénité, j'ai reçu un diplôme d'honneur au troisième concours littéraire international des Ateliers d'Art de Servon-sur-Vilaine (France).  Cette distinction a été attribuée pour la section Recueils.

mercredi 14 mars 2012

Filip Jordens chante Brel

Fougue, enthousiasme, exubérance
Éclatent sur la scène !
La silhouette élancée,
Dégingandée même,
Maigre à la vue
Comme elle doit l’être
Au toucher,
S’extériorise,
Se ploie et se déplie !
Les mots du grand Jacques
Emplissent la gorge de Filip,
S’en échappent avec vigueur
Ou tendresse,
Au fil des chansons
Qui se succèdent allègrement !
Enchaînement parfait, rythmé
Dynamique, plein de punch.
Le talent est au rendez-vous !
Non, Brel n’est pas trahi…

Waux-Hall de Nivelles le 13 mars 2012-03-15
Filip Jordens est un chanteur belge polyglotte
© Ghislaine Renard

 

lundi 5 mars 2012

Présentation de Ghislaine par Gisèle Toussaint

Présentation de Ghislaine RENARD
Ce lundi 20 février 2012
Par Gisèle Toussaint
Aux Ateliers Littéraires du Roman Pays


 
            Au retour d’Afrique, Ghislaine Renard s’est installée à Nivelles en Brabant wallon en janvier 1977.
             Nivelles, c’est sa ville qu’elle apprécie particulièrement, elle y vit en famille qui compte énormément pour elle, y partage l’amitié et l’écriture, la peinture et la sculpture, Ghislaine est une artiste complète.
           
Son écriture en vers libre, est lumineuse,  compréhensible de tous et touche tout un chacun.

            Ghislaine Renard a déjà édité différents recueils aux Editions Pégase, aux Editions de laTour et aux Editions Cloé des Lys et ce régulièrement depuis 1988.
           
            Lecture de « Nivelles en musique » p. 7

            Ghislaine Renard désire faire partager ce qu’elle ressent et la démarche affective que l’on retrouve dans le titre du recueil « Soubresauts du cœur » suivi de « Sérénité » s’étale tout au long du recueil, car ce recueil explore des sentiments complexes, lorsque son cœur est partagé, lorsqu’elle doute d’elle-même.

            Heureusement, l’écriture est là, qui lui permet de s’évader, de faire le point, de se souvenir des moments importants de sa vie.

            Le recueil « Soubresauts du cœur » est heureusement suivi de « Sérénité. Nous la suivons lorsqu’elle regrette le temps qui passe :

            Lecture de « Anniversaire 2006 » p. 11

            Elle s’émeut à la nouvelle de la grossesse de sa belle-fille et ce sont alors des larmes de bonheur qu’elle verse à cette occasion.

            Lecture « Les larmes » p. 13

            Et pourtant, malgré l’affection des siens, Ghislaine souffre de solitude lorsqu’elle se souvient de sa maman disparue et des doutes l’assaillent alors qu’elle se trouve seule face à son clavier, lorsque l’inspiration la déserte, mais bientôt elle reprend confiance et savoure les plaisirs toujours renouvelés de sa vie conjugale.

            Lecture de « Nous les époux » p. 16, « Nous deux » p. 66 « L’idéal » p. 66

            Mais toujours « ce temps qui file et qui se lasse » la tracasse, une fêlure que nous sommes tous capable de comprendre.

            Lecture « Protection » p. 36

            Parfois, elle s’insurge contre la cruauté de certains

            Lecture « Rires » p. 33

et les horreurs de la guerre,

            Lecture « Paix et fraternité » p. 56

            Ghislaine est attirée par les voyages, qu’elle fait ou ne fait pas, et aime en garder le souvenir en écrivant :

            « Sahara et autres déserts » « A Giovanna » « Voyage » « Le Grand Canyon » 

            La nature l’éblouit et elle y trouve un réconfort certain, lorsque son cœur se rebelle contre les injustices de la vie.

            Lecture « Joyau de la nature »p. 12

            Ghislaine suit différents ateliers d’écriture et s’essaye  aux haïkus dont l’ écriture particulièrement difficile

            « Haïkus du cœur » p. 33
            « Trios de haïkus »  p. 51

            C’est avec cœur qu’elle témoigne qu’il est possible malgré tout d’être heureux

            « Le bonheur » p. 61

Je ne peux que vous inviter à faire plus ample connaissance avec l’écriture et avec Ghislaine Renard.

mercredi 1 février 2012

Extrait de Haïkus en Mosaïque

De l’automne l’or
Chevelu des arbres mûrs
Chute sur le sol.

© Ghislaine Renard
Ce haïku a rapporté le deuxième prix du XVème concours caritatif international de poésie francophone Richelieu

mercredi 25 janvier 2012

Haiku amoureux

Au vent du désir
Mon âme sous ton souffle
Rosit de plaisir.

Le 25 janvier 2012
© Ghislaine Renard