dimanche 14 octobre 2012

Parenthèses


La lumière s’éteint
Sur la ville endormie
Et je porte en ma chair
Les stigmates du jour.
La nuit génère alors
Un certain renouveau
Jusqu’à l’aube naissante
D’une nouvelle plage.
J’y inscrirai sans peur
Une page neuve
Où s’imprimeront sages
Les images vécues…
Et quand le crépuscule
Y reviendra s’étendre,
Il y sera promesse
De l’éclosion d’un jour.
Ainsi au fil du temps
Se dérouleront nos vies,
Nous menant pas à pas
Vers l’extinction des feux.
De nos braises de vie
Restera en latence
La trace sur laquelle
Bâtit la descendance !

Le 8 octobre 2012
© Ghislaine Renard

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