Anesthésie du coeur.
Etat de vide apparent
Où les mots s'impriment
Pyrogravés
Indolores
Dans les fibres durcies.
No man's land
Des pensées.
Les perceptions diffuses
Franchissent les murs intérieurs
De l'infini.
Comme si le corps imprégné
D'intériorités désertiques
Se diluait d'intemporel.
Extrait de "Rencontres", 1993, de Ghislaine Renard
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