Je ne sais d’où nous vient
Cette douceur commune
Où le toucher induit,
Calme, la paix du cœur.
Tous deux, nous savourons,
La présence de l’autre
Et la proximité
Nous emplit de bonheur.
La magie de nos peaux,
De l’affection captives,
N’est pas seulement passion.
Leur subtile harmonie
A toujours existé
Dès l’instant immobile
Où elles se sont heurtées.
Choc d’infinie douceur,
Aux vibrations nubiles,
Transformé par le temps
En voyage connu.
Loin de la trépidance,
D’une riche palette,
Nous peignons une toile
Et le temps aboli
Oublie sa durée.
Nous sommes réunis
Dans une même humeur.
Peut-être nous vient-elle
Des secrets de l’enfance
Où tendrement blottis
Nous ignorions la peur.
Extrait de "Suc vital", 1995, de Ghislaine Renard
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