La liberté n’a pas de prix ! Elle se vit d’abord dans la tête et les chaînes les plus lourdes à desceller sont parfois intérieures !
C’est lorsque l’on en est privé que le mot prend tout son sens et son ampleur. Liberté d’aller et venir, liberté de se mouvoir aisément, liberté d’expression, liberté d’aimer ou refuser, et celle que jamais personne ne pourra nous enlever : la liberté de penser !
Elle se décline au singulier comme au pluriel et nos libertés peuvent se trouver gravement menacées ou compromises : dictatures, guerres, fanatismes de tous acabits qui y conduisent bien souvent !
Loin de moi l’idée de justifier les guerres préventives, il ne saurait en être question ! Mais lorsque le concept même de liberté est en danger, il est heureux que d’aucuns nous défendent, même si personnellement, je ne saurais tuer !
Les corollaires de la liberté me paraissent être la paix, le dialogue, la concertation et la médiation.
Se parler au lieu de fourbir les armes, rapprocher les points de vue, jusqu’à décider pour le mieux de l’humanité.
Elles sont plurielles dans notre société : la liberté de l’un n’est pas nécessairement la liberté de l’autre, mais il est essentiel de dégager un consensus pour coexister et mener notre vie comme bien nous l’entendons !
Il est bien sûr des limites à respecter : mais si nous ne nuisons pas à autrui, nous pouvons en jouir sans remords ni complexes et donner à notre vie humaine la teneur et le relief que nous souhaitons.
C’est certes loin d’être exhaustif et ne prétend pas faire le tour de la question, mais c’est au cœur même du mot que j’ai voulu parler de ce qui, à mes yeux, lui est primordial !
La liberté de la femme s’inscrit dans le cadre global de la liberté, avec toutefois un accent particulier contre les violences causées aux femmes : manque de respect, brutalité, viols, mutilations… Je n’ai pas voulu la dissocier de celle de tout être humain, car pour moi il est évident que je l’inclus !
Ecrit pour le concours de la Maison d'Alembert
© Ghislaine Renard
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