Le feu crépite avec ardeur
Dans la fraîcheur du printemps !
Au salon la jeune épouse
Au salon la jeune épouse
Se penche sur le berceau…
La sève a pris corps !
La sève a pris corps !
Dans la nature aussi
Les bourgeons témoignent
Du réveil des arbres après l’hiver.
Et les tulipes oscillent sous la brise.
Son ventre vide du nourrisson
Entame un blues mélancolique
Que ne peut diluer le petit être.
La mère sait à quoi l’attribuer !
La mère sait à quoi l’attribuer !
La douceur du liquide de vie
Que contenaient ses entrailles
Ne manque plus à son bébé !
Déjà il est lui, même si dépendant !
Et ses petits pieds brassent l’air
Alors qu’auparavant
Ils tambourinaient encore
Sur la paroi protectrice
Du cocon maternel.
La vie le pousse vers le futur !
Un sourire illumine le visage féminin :
Bébé a faim et son sein offert l’accueille
Ravi de revivre la proximité,
L’union avec le bambin.
Les flammes dansent joyeuses
Au son de la succion !
Avril 2012
© Ghislaine Renard
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