vendredi 28 septembre 2012

Haïkus d'adieu provisoire

Tant de patience
s'use au fil du temps perdu
sans verser de pleurs !

L'amour s'est enfui
calfeutré dans la valise
de tous les non-dits !

Mais je le connais,
il s'est fait la malle soudain
pour mieux revenir.

Il récite l'adage :
pourchassez-le par la porte,
il revient au galop !

Et s'il arrivait
que je m'en plaigne ce jour,
il ricanerait !

Adieu sentiment,
sempiternel récurrent
de mes jours et nuits !

Le 29 septembre 2012