jeudi 9 août 2012

Sur la ligne du temps

Sur la ligne du temps, notre vie s’écoule
Et nous offre des joies ainsi que des tourments !
Elle est comme une mer lointaine dont la houle
Charrie dans ses vagues tous les événements.

De l’heureuse naissance à la paisible mort
L’existence nous sert à grandir en humains,
Améliorer sans cesse ce que donne le sort,
Pour le croyant c’est Dieu qui ainsi tend les mains.

Qu’il ait la foi ou non, l’homme appelé à vivre,
Faire croître ses dons, fleurir ses qualités,
Peut trouver l’amitié, l’amour qui le délivre
De toutes lourdes chaînes traînant l’obscurité.

Il s’arrime au meilleur de lui-même, enchanté
Du cadeau que lui offre le parcours sur la terre,
Parenthèse éblouie, fragment d’éternité,
Malgré de vraies épreuves en ce grand univers.

Le rythme des années garantit du bonheur,
S’il n’est pas continu, du moins en suffisance !
Mais quel serait le prix accordé à cette heure
Heureuse si l’usage en était l’abondance ?

Quand se succèdent douces, les marées infinies
Les jours nous satisfont, notre destin nous plaît
Mais que souffle soudain la tempête inouïe
C’est le chaos qui, dur, nous détruit, nous défait.

Les vécus les plus noirs s’ouvrent à la lumière
Lorsque du positif, de l’affectif, du tendre
Touchent les cœurs durcis, offrant un soutien frère
A l’humanité vraie qui les fait se détendre.
© Ghislaine Renard le 5 août 2012